Métier de l’industrie - Nucléaire
Pontier

Métiers associés : Conducteur d’engins (H-F), Contrôleur environnement (H-F), Échafaudeur (H-F), Gardien de sas (H-F), Ingénieur chimiste (H-F), Ingénieur en radioprotection (H-F), Ingénieur méthode (H-F), Ingénieur sûreté-exploitation (H-F), Manutentionnaire (H-F), Mécanicien robinetier (H-F), Radioprotectionniste (H-F), Responsable qualité (H-F), Technicien de maintenance (H-F), Technicien ordonnancement (H-F), Technicien en radioprotection (H-F)

Quelles sont les missions du PONTIER ?

Dans le cadre d’un chantier nucléaire, le pontier manœuvre des engins lourds de manutention comme un pont roulant, un portique et d’autres équipements spécifiques. Ses missions consistent à travailler au levage, au chargement et au déchargement des matériels massifs, à leur transbordement et à leur positionnement, tout en prenant soin de respecter les consignes de sécurité relatives au site sur lequel il est employé.

Ces matériels massifs peuvent être de toutes natures : machines, équipements de construction, matières dangereuses, combustible nucléaire, conteneurs de déchets, etc. Au cours de sa mission, le pontier est chargé de veiller à la sécurité des biens et des personnes qui l’entourent. Il est également chargé de l’entretien de son engin et des équipements.

Ses principales activités ?

L’exercice du métier de pontier dépend du chantier et du type de charges manipulées. En principe, ses activités consistent à :

conduire un engin lourd de manutention (portique ou pont roulant) ;
lever, déplacer et transborder des matériels massifs en fonction des consignes édictées par les agents au sol ;
veiller à l’entretien de premier niveau des engins ;
contrôler le fonctionnement et l’état des machines.

Le tout, indifféremment depuis le sol (par télécommande) ou en hauteur, dans une cabine d’engin. Son activité nécessite le port d’équipements de protection.

Ses compétences et qualités ?

Dans l’exercice de son métier, pour lequel il doit se montrer d’une rigueur extrême, d’une grande prudence et à l’écoute des équipes au sol, le pontier doit connaître :

les règles de sécurité ;
le fonctionnement des outils de radiocommunication ;
les caractéristiques des engins lourds de manutention ;
les bases de l’électricité, de l’hydraulique et de la mécanique ;
les principes qui sous-tendent l’équilibrage des charges.

Plusieurs certificats et habilitations sont requis pour exercer comme pontier :

les permis poids lourds (C, C1, CE, C1E) ;
un certificat délivré après une formation FIMO (formation initiale minimale obligatoire) à la conduite d’engins lourds ;
un certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES) dédié aux engins motorisés ;
des habilitations au transport de matériaux radioactifs ;
un certificat d’aptitude médicale.

Comment devenir PONTIER ?

Accessible avec un diplôme de CAP ou de BEP en maintenance industrielle, en électrotechnique ou en électromécanique, le métier de pontier ne nécessite pas d’expérience professionnelle spécifique.

Dans quel environnement ?

Outre les installations nucléaires, le pontier peut exercer dans des environnements très divers : zones de fret, entreprises industrielles ou de services, chantiers navals, etc. Il n’est pas rare qu’il travaille le soir et les week-ends.

Avec quelles perspectives d'évolution ?

Le pontier a surtout la possibilité d’évoluer, au sein de son propre métier, vers le maniement d’engins capables de porter des matériels toujours plus lourds. Il peut également devenir chef d’équipe ou formateur.