Métier de l’industrie - Nucléaire
Radioprotectionniste

Métiers associés : Conducteur d’engins (H-F), Contrôleur environnement (H-F), Échafaudeur (H-F), Gardien de sas (H-F), Ingénieur chimiste (H-F), Ingénieur en radioprotection (H-F), Ingénieur méthode (H-F), Ingénieur sûreté-exploitation (H-F), Manutentionnaire (H-F), Mécanicien robinetier (H-F), Pontier (H-F), Responsable qualité (H-F), Technicien de maintenance (H-F), Technicien ordonnancement (H-F), Technicien en radioprotection (H-F)

Quelles sont les missions du Radioprotectionniste ?

Le radioprotectionniste s’occupe de la mise en œuvre des mesures de sécurité liées aux personnes, aux installations et à l’environnement là où existent des risques de radiations. Sa mission consiste à s’assurer du moindre impact des radiations, et faire en sorte que le niveau potentiel d’exposition aux rayons ionisants soit, pour les hommes et les femmes qui évoluent autour d’une installation nucléaire, réduit au minimum.

De fait, le radioprotectionniste veille au respect de l’obligation légale (édictée par le Commissariat à l’énergie atomique) qu’a l’exploitant nucléaire de veiller à la sécurité du personnel, de l’environnement et des installations. Il agit en prévention des risques éventuels, qu’il aura analysés en amont, intervient en cas de problème, contribue au développement des protocoles de sécurité et de protection, effectue des prélèvements sur place, et peut être amené à former les équipes aux risques.

Ses principales activités ?

Afin d’assurer une stricte sécurité vis-à-vis des risques éventuels radiologiques, le radioprotectionniste :

informe sur les dangers radiologiques ;
analyse les risques et veille à leur prévention ;
vérifie le bon état du matériel de contrôle et de radioprotection ;
prend des mesures radiologiques des personnels et des installations ;
veille au bon déroulement des interventions dans les zones à risques ;
effectue des prélèvements des sols, des eaux, des végétaux et des animaux présents sur site, qu’il analyse ensuite ;
s’assure de la correcte application des protocoles mis en place par les autorités de sûreté nucléaire.

Ses compétences et qualités ?

Face à des risques invisibles, mais qui existent bel et bien, le radioprotectionniste doit montrer une grande maîtrise de soi et transmettre sa confiance à son environnement. Il est également rigoureux et extrêmement prudent.

En termes de compétences, il doit :

connaître les consignes de sécurité liées aux installations nucléaires et à la protection contre les radiations ;
se tenir au courant des évolutions techniques et des nouvelles réglementations ;
maîtriser les détails du fonctionnement industriel des sites nucléaires.

Comment devenir Radioprotectionniste ?

Après un BAC de préférence scientifique, le radioprotectionniste doit passer un diplôme (BT, BTS ou DUT) dans les domaines suivants : chimie analytique, instrumentation, mesure physique ou radioprotection. L’Institut national des sciences et technologies nucléaires propose des formations et des spécialisations dans ce domaine.

Dans quel environnement ?

Le radioprotectionniste exerce dans deux environnements : au bureau, d’une part, pour le travail sur les règles de sécurité, les protocoles de prévention et la formation des personnels. Sur les sites nucléaires, d’autre part, pour l’évaluation des risques, les mesures de radiologie, les prélèvements et la mise au point de procédures spécifiques.